En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,3 ⁄ 5, sur un total de 6 critiques presse. Il fallait qu'il sorte. Dommage toutefois que le personnage du procureur interprété par Joseph Gordon-Levitt (et dont on saisit pourtant des contradictions très intéressantes), demeure au second plan. S'ils sont tous à féliciter pour ces joutes (la valeur ajoutée de Sorkin), Sacha Baron Cohen et Mark Rylance sont à mes yeux les plus impressionnants du lot. Original, Les Sept de Chicago aborde un sujet sérieux, grave, mais il le fait avec un humour injecté d’un sens mordant de la dérision mettant en exergue le pas drôle mais presque d’un épisode plein d’ironie. Rappel des troupes : Aaron Sorkin, l'un des grands scénaristes contemporains : The Social Network, Steve Jobs, la série À la maison-blanche (Merci, bisous). Alors je ne connais pas la vraie histoire, mais j'ai trouvé ça d'une paresse terrible. Le choix d'un montage alternant les temporalités ou les tribunes populaires manque parfois d'harmonie et on peut également s'interroger sur la partie consacrée au Bobby Seale, qui est curieusement énucléée du film dans son dernier tiers, alors qu'elle fournit l'une des séquences les plus fortes. D'ailleurs dès le début Gordon-Levitt bien que procureur (et donc du côté de l'état dans le procès qui vise à condamner des manifestants contre la guerre du Vietnam) est montré comme un bon gars qui fait son devoir mais qui croit en l'innocence des gens qu'il doit condamner. Un procès transformé en arêne politique, où l'éloquence a toute sa place et les coups donnés sont rudes. Et sur ce point, le brûlot de Sorkin rappelle un peu le documentaire tricolore Un pays qui se tient sage (réalisé par David Dufresne) sorti fin septembre. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Les evenements se sont déroulés aux Etats Unis il y a de celà 50 ans mais le sujet (notamment manipulation des faits, intimidation des suspects) reste malheureusement toujours d'actualité. Sur un scénario écrit en 2007 par Aaron Sorkin, le formidable scénariste de "The Social Network" et "Le Stratège", ce film devait avoir à l'origine un tout autre visage. A commencer par Frank Langella, incroyablement nauséeux dans la peau du juge Hoffman. Quant aux dialogues, normalement point fort de Sorkin, je ne sais pas si c'est sa pauvre mise en scène qui n'arrive pas à suivre ou s'ils sont juste moins bons que d'habitude, mais clairement ils n'ont aucune profondeur, aucune puissance. Avec Sorkin se garde bien de généraliser cette corruption à tous les niveaux, mais le constat atteint comme une décharge en plein cœur : 5 décennies plus tard, même combat. À ce titre, on rit autant qu'on hallucine devant les scènes de prétoires (qui composent le cœur du film, évidemment), durant lesquelles on assiste aux viols répétés des droits constitutionnels par ceux-là même qui devraient les protéger. 23 abonnés Lire ses 302 critiques, Suivre son activité Le 2e long-métrage derrière la caméra du scénariste Aaron Sorkin est sorti cette semaine sur Netflix. Lire ses 1 357 critiques, Suivre son activité Il confirme qu’il est l’un des dialoguistes les plus doués de sa génération, les répliques fusant comme lors d’un match de ping-pong, délectables pour nos oreilles du début à la fin. https://www.allocine.fr/film/fichefilm-130085/critiques/presse Sale époque (Nixon, guerre du Vietnam) où les institutions américaines sont respectables mais les gouvernants pas du tout ! Besoin de vous faire un dessin ? Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. En fait aucun des personnages n'existe vraiment, ils ont beau se chamailler un peu sur les différents types de révolution ça reste tous des patriotes américains qui ne proposent aucune réflexion vraiment profonde sur la société américaine et sur le pouvoir en place. Recrutement | https://www.allocine.fr/film/fichefilm-130085/critiques/spectateurs Lire ses 1 317 critiques, Suivre son activité Préférences cookies | « Les Sept de Chicago » est un grand film de procès captivant porté par des dialogues exceptionnels et des comédiens fabuleux. La force première de « Les Sept de Chicago » demeure en toute logique les dialogues ciselés et impeccablement mis en bouche de Sorkin notamment lors des joutes verbales au sein du tribunal. J'ai l'impression que Sorkin a limité la critique politique a une forme de répression qui se fait par le truchement de la violence policière et d'un procès politique. Le film pointe aussi les dysfonctionnements de la justice américaine de l’époque qui existent encore aujourd’hui. La puissance des dialogues, de l’histoire évoquée et une distribution royale sont les forces de ce film politique et enflammé. Grand film sur l'engagement politique, «Les Sept de Chicago» est aussi et surtout un plaidoyer pour la liberté d'expression. Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. De plus, il y a beaucoup de personnages et les deux heures du film ne permettent pas de bien les cerner tous comme il le faudrait pour qu’on s’y attache. Le film dénonce les agissements du gouvernement en place à cette époque, y compris ceux du juge Julius Hoffman, un homme de loi totalement abjecte et qui ne cherchera jamais à mettre en place un procès équitable. Politique de cookies | A contrario, ce second long-métrage est très académique dans sa mise en scène, c’est un film de procès assez basique entrecoupés de quelques images d’archives pas toujours mises de manière adéquate. Pour son second essai derrière la caméra (et bien sûr il signe aussi lui-même le scénario), il s’intéresse au procès très médiatique des émeutiers de Chicago en 1968. Ainsi on se retrouve avec Sacha Baron Cohen en hippie excentrique qui provoque le juge (et qui n'apporte quasiment rien de plus)... Il vient faire le clown quoi. 48 abonnés Totalement maître de son sujet, Aaron Sorkin, en racontant l’histoire des Sept de Chicago, fait se télescoper les époques et offre à la notre l’un de ses films les plus éloquents. Guy Ritchie, avec Aaron Sankin s'empare d'un sujet réel ppour dénoncer dans un quasi huis clos judiciaire les procès politiques. Cela ne doit pas empêcher de regarder ce pan de l'histoire américaine assez méconnu en France. Depuis quelques années, la condition des afro-américains est largement évoquée au cinéma. Le film est passé directement sur Netflix. Seul Bobby Seale sera "absent" du procès (membre des Black Panthers, il dénoncera le racisme du juge, puisque ce dernier se retrouvera privé d’avocat, mais bel et bien présent aux audiences). Du début à la fin j'ai été plongé, avec les personnages du film, dans cette injustice. Aidé par un casting exceptionnel, et ayant certainement appris de ses erreurs depuis Le Grand jeu (voir notre critique), le réalisateur ne fait pas dans la surenchère, offrant alors un récit relativement sobre et vraisemblable. Néanmoins la corruption flagrante du système judiciaire américain demeure assurément le principal objet de blâme de l'intrigue tout en questionnant l'évolution réelle du rapport entre les citoyens et leur gouvernement depuis lors. Préférences cookies | Un simulacre de procès superbement mis en scène et porté par une brochette d’acteurs tous plus brillants les uns que les autres. Un scénariste de génie, l’un des plus influents d’Hollywood (les séries À la Maison Blanche et The Newsroom, les scénarios de Des hommes d’honneur de Rob Reiner, The Social Network de David Fincher ou encore Steve Jobs de Danny Boyle). Revue de presse | Après l’élection de Nixon, le nouveau procureur général (qui dirige le ministère de la justice) décide de revenir sur ces événements et de lancer une procédure contre sept des organisateurs… Dernier gros point fort de Les Sept de Chicago, son casting. Encore une fois, sans surprise, ça fait mouche. Recrutement | plongé dans le chaos de la fin des années 60, de la guerre du vietnam, des émeutes et du mouvement black panthers, ce procès montre un système politique et juridique gangrené et dominé par la classe blanche. Il est passé à la réalisation avec le thriller réussi et de grande classe sur l’univers du poker intitulé « Le grand jeu » avec Jessica Chastain. Aaron Sorkin offre des dialogues d'un rythme et d'une justesse folle. Et sur la durée du film, sans s’ennuyer pour autant, difficile d’être totalement captivé et de trouver « Les Sept de Chicago » très palpitant. Devant ce nouvel essai, on peut regretter que Sorkin n'ait pas abandonné cette place à un cinéaste plus inspiré - le film souffre d'un certain classicisme, même si l'interprétation est brillante -, mais ce que l'on perd en effet de mise en scène, on le gagne certainement en intégrité et en complexité narrative. Déstabilisé comme tout le monde par l'apparition d'un certain virus qui paralyse l'industrie, notamment les exploitants de salles, le nouveau film de Aaron Sorkin devait être vu cet automne. Critique Netflix. Lire ses 1 689 critiques, Suivre son activité C’est ce que suggère l’introduction des Sept de Chicago, le nouveau film d’Aaron Sorkin, son deuxième comme réalisateur, qui retrace le procès des manifestants anti-guerre du Vietnam de la convention démocrate de 1968 à Chicago. Sorkin n'ose pas faire durer ses séquences, tout va très vite (et tout se ressemble un peu), alors qu'une construction plus audacieuse aurait été d'axer vraiment le film sur des moments précis du procès. Je n'ai littéralement pas vu passer les 2 heures tellement j'ai été embarqué par le scénario et les dialogues. La beauté du film réside d’abord dans la circulation de la parole et la manière dont celle de chaque … En regardant "Les Sept de Chicago", je me suis tout de même fait cette réflexion.La fascination envers les procès. Et sa tête de jeune premier n'aide vraiment pas à le considérer comme autre chose qu'une sorte de scout. Souvent très hilarant quand il s’envole dans cette ironie acerbe, le film de Sorkin n’en oublie pas de … Avec à ses côtés, on retrouve Joseph Gordon-Levitt (procureur fédéral), Mark Rylance (avocat de la défense), Michael Keaton (ancien ministre) et les activistes de gauche : Eddie Redmayne, John Carroll Lynch ou encore Sacha Baron Cohen (hilarant en hippie). Drame. Le cinéaste fait un feu d’artifice de points de vue, démontrant que l’altérité demeure toujours une force, surtout dans un même camp. Il noircit les pages du script et fait chauffer la caméra ici. 74 abonnés les sept de chicago Lorsque la manifestation en marge de la convention démocrate de 1968 tourne à l’affrontement, ses organisateurs sont accusés de conspiration et d’incitation à la révolte. Des hommes de différents horizons et de formations politiques diverses (souvent assimilées à la gauche radicale) qui protestaient contre la guerre du Vietnam. 1785 abonnés Pourtant "Les Sept de Chicago" est le genre de grand drame judiciaire, capable de faire vibrer une salle et de concourir aux Oscars. Les Sept de Chicago relate l’histoire du procès de sept organisateurs de manifestations contre la guerre du Vietnam à l’origine d’affrontements contre la police en 1968. Malgré la bonne mouture et le grand plaisir éprouvé à découvrir ce fait important (méconnu en France), on ne voit pas bien en quelle catégorie ce film pourrait concourir : tout est absolument académique, aucune prise de risque quelle qu'elle soit. Difficile à dire mais quelque chose cloche et tout n’est pas fluide narrativement. Complexe, lourdement dialogué, sobre dans la forme et émaillé d'images d'archives, le résultat choque encore 50 ans aprés, à défaut de passionner et de faire vibrer. Critique du film Les services AlloCiné | Et le pire reste je pense la construction du film avec trois temporalités différentes avec le procès, Sacha Baron Cohen qui raconte le procès et des analepses racontant pourquoi ils sont jugés. Sorti en 2020, "Les Sept de Chicago" revient sur le retentissant procès des sept prévenus suite à la manifestation de 1968 lors de la convention démocrate. 232 abonnés Ici non, on a une pauvre séquence avec un filtre dégueu sur l'image qui dure 20s et c'est fini. Politique de cookies | "Les Sept de Chicago" est sorti à pic pendant une période charnière des États-Unis. Derrière la caméra, c'est un festival de talents. Ce genre de film, il en existe des dizaines chaque année, mais de ce niveau-là ils sont très rares. Avec autant de têtes d’affiche, il était évident que l’ensemble allait faire des étincelles.
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